Enfance et vie scolaire 06/03/2014

Doubler les moyens du soutien scolaire municipal

candidats-photo-Gaudin

Jean-Claude
Gaudin (UMP)

4/5précision de la proposition
  • COÛT SUR LE MANDAT
    105,0
  • MAX120,0 MIN90,0
  • 4/5 fiabilité du chiffrage

PROPOSITION

Doubler les moyens du soutien scolaire municipal sur la base du projet éducatif de chaque école.

ARGUMENTAIRE DU CANDIDAT

Les moyens du soutien scolaire municipal seront doublés sur la base du projet éducatif de chaque école.

Programme de Jean-Claude Gaudin

CHIFFRAGE

Le montant du soutien financier direct de la ville de Marseille aux actions périscolaires menées au profit des écoles publiques gérées par les services de la direction de la vie scolaire était d’environ 9 M€ en 2013. Le montant global de ce soutien avoisinait 15 M€ la même année en incluant diverses actions éducatives de soutien aux écoliers menées par plusieurs structures municipales (que l’on pourrait qualifier de soutien indirect, mais subventionné par la ville).

Le candidat prévoit dans sa proposition d’une part de reconduire l’existant (15 M € par an) et d’autre part de mettre en œuvre de nouvelles activités périscolaires pour un coût annuel à assumer par la ville estimé par le candidat entre 15 M€ et 20 M€.

Le surcoût annuel de cette proposition par rapport à l’existant oscille donc entre 15 M€ et 20 M€, soit, pour toute la mandature, un différentiel financier compris entre 90 M€ et 120 M€.

DÉTAIL

Le montant du soutien financier de la ville de Marseille aux actions périscolaires menées au profit des écoles publiques gérées par les services de la direction de la vie scolaire était d’environ 9 M€ en 2013.
Ces 9 M€ se sont ventilés comme suit, en fonction des instruments utilisés pour le soutien scolaire :
 

- 3,1 M€ annuels pour les dispositifs spécifiques de soutien scolaire qui ont été institués : les ateliers Mars de lutte contre l'échec scolaire ; l’opération « coups de pouce » ; le Celem (accompagnement à la lecture et aux mathématiques) ; les temps récréatifs du soir et les temps récréatifs adaptés pour l'intégration des élèves handicapés ;
- 1,1 M€ annuel pour les études surveillées prises en charge par les enseignants ;
- 1,2 M€ annuel pour les ateliers de l'interclasse cantine ;
- 2,2 M€ dédiés par le conservatoire national de région à l'accueil des enfants en scolarité, sur le budget de la ville.



Le montant global de ce soutien avoisinait 15 M€ en 2013 en incluant les actions éducatives suivantes, offertes aux écoliers par d’autres structures municipales et subventionnées par la ville :

- des ateliers et séances d'initiation à la culture, au développement durable et à la citoyenneté (Marseco et Agenda 21 des écoles) ;
- des sorties à caractère pédagogique organisées avec le soutien financier de la ville ;
- des activités culturelles menées par des associations bénéficiant d'un appui financier de la mairie ;
- l’encouragement de l'accès à la lecture dans les bibliothèques municipales comme dans les bibliothèques des écoles (dotées de crédits leur permettant de renouveler et d'enrichir régulièrement leur fonds documentaire littéraire et scientifique et d'acquérir des supports informatiques performants) ;
- les activités conduites par la cité de la musique.



Pour la nouvelle mandature, le candidat prévoit un doublement de ce volume financier de soutien, déclinable en deux volets :

- la reconduction de l’existant, à hauteur, donc, de 15 M€ par année ;
- la mise en œuvre de nouvelles activités périscolaires orientées sur l’appui aux apprentissages de base (lecture, écriture, calcul) sur la plage horaire 15h45-17h30, à partir de la mobilisation des enseignants volontaires ainsi que des étudiants et retraités qualifiés, voire par des jeunes dans le cadre du service civique municipal. Le coût pour la ville de ce nouveau dispositif induit par les décisions du ministère de l’Éducation nationale est évalué à entre 15 M€ (hypothèse basse) et 20 M€ (hypothèse haute) par an.

 

Le surcoût annuel de cette proposition par rapport à l’existant oscille donc entre 15 M€ et 20 M€ (coûts de fonctionnement), soit, sur les 6 années de la mandature, un différentiel compris entre 90 M€ et 120 M€.