< Retour

ic-bilan-detail-Dette
Dette

< > ic-voir-graph
Voir les graphiques (4)
La capacité de la ville à maîtriser l’encours de sa dette, conjuguée à la reconstitution d’un niveau d’épargne brute satisfaisant, lui a permis de se désendetter très sensiblement et de présenter en 2013 une situation soutenable et saine.

1 Un endettement soutenable ic-voir-grap
1 graphique

L’endettement de la ville de Lyon paraît soutenable à long terme et sain dans sa composition.

L’encours de la detteEncours de la dette Cumul des emprunts souscrits par la collectivité à long et moyens termes. Pour les besoins de l’analyse financière, il est mesuré au 31 décembre de l’exercice considéré. de la ville de Lyon a été maîtrisé sur toute la période de 2002 à 2012, permettant à la Ville de se reconstituer une capacité de désendettement forte. L’encours de dette s’établit aujourd’hui à 346,7 M€, soit un niveau inférieur de 19 % à celui de 2008 et de 2002. C’est surtout pendant la période 2008-2012 que la ville a engagé un effort de désendettement. Ce désendettement fait de Lyon un « bon élève » au sein des grandes villes de sa strate, puisque le poids de l’endettement par habitant y a chuté à 710 € par habitant, soit un ratio inférieur de 374 € aux grandes villes comparables.

La structure de la dette est demeurée stable et peu risquée sur la période. La ville de Lyon a recherché un équilibre entre les emprunts à taux fixe et les emprunts à taux variable. L’encours des emprunts structurés réputés à risque utilisant des effets de levier a certes chuté fortement depuis 2008, mais il représente toujours 8 % de l’encours total. 98,5 % de l’encours en 2013 reste qualifiable au sens de la catégorie A-1 (fonds en euros à taux fixe ou variable simple) de la matrice de Gissler, c’est-à-dire présente un risque faible ou inexistant.

Structure et évolution de la dette (2005-2012)

bilan-detail-graph-1

Structure et évolution de la dette (2005-2012)

2 Accroissement de l'autofinancement ic-voir-grap
2 graphiques

Le poids du remboursement du capital et des intérêts de la dette s’est fortement réduit, permettant à nouveau à la ville de couvrir une grande partie de ses investissements par l’autofinancement.

Les annuités de la dette, qui comprennent le remboursement en capital et les frais financiers liés aux intérêts de la dette, sont en fort recul sur la période, en particulier depuis 2010, permettant à la ville de reconstituer une capacité d’autofinancement, nette des remboursements d’emprunt, positive, et même en forte croissance après 2008.

Evolution de la capacité d’autofinancement et impact des frais financiers (2002-2012)



Cette capacité d’autofinancement (CAF) restaurée a permis à la ville de couvrir une part croissante de ses dépenses d’investissement, en particulier ses dépenses d’équipement, et donc d’avoir moins recours à l’emprunt.

Contribution relative de l’autofinancement et de l’emprunt aux dépenses d’investissement (2002-2012)



Les deux dernières années marquent toutefois le retour à une mobilisation de l’emprunt (environ 50 M€ d’opérations de refinancement de la dette prévues en 2013 comme en 2012) pour financer des  équipements, alors que la capacité d’autofinancement reste forte. A terme, cela pourrait enrayer la réduction jusqu’ici continue de l’encours de la detteEncours de la dette Cumul des emprunts souscrits par la collectivité à long et moyens termes. Pour les besoins de l’analyse financière, il est mesuré au 31 décembre de l’exercice considéré. . Le prochain maire devrait donc trouver une situation d’endettement saine et présentant un risque financier faible, mais devra rester vigilant à conserver une capacité d’autofinancement suffisante pour limiter le recours à l’emprunt.

bilan-detail-graph-1

Evolution de la capacité d’autofinancement et impact des frais financiers (2002-2012)

bilan-detail-graph-1

Contribution relative de l’autofinancement et de l’emprunt aux dépenses d’investissement (2002-2012)

3 Une capacité de désendettement en amélioration ic-voir-grap
1 graphique

La capacité de désendettement s’améliore et demeure durablement inférieure à 5 ans.

Le désendettement progressif de la ville lui permet de se reconstituer une capacité de désendettement très forte, puisque le taux de couverture de l’encours par la capacité d’autofinancement est en 2012 inférieur à 4 ans. Cela représente plus de deux ans de capacité supérieure de désendettement par rapport à la moyenne de la strate.

La reconstitution de la capacité de désendettement constaté provient tout autant de la réduction volontaire de l’encours (l’annuité d’emprunt en 2012 est équivalente à celle de 2008 et inférieure de 41 % à celle de 2002) que de sa capacité à reconstituer une forte épargne brute qui représente sa capacité d’autofinancement (+61 % entre 2008 et 2012).

Evolution de la capacité de désendettement de la Ville de Lyon (2002-2012)

bilan-detail-graph-1

Evolution de la capacité de désendettement de la Ville de Lyon (2002-2012)