LE STATIONNEMENT EST UNE DIMENSION ESSENTIELLE DE LA ChAINE DE LA MOBILITÉ. UNE POLITIQUE GLOBALE DE GESTION SERA DÉVELOPPÉE
- le nombre de places dans les parkings-relais progressera de 60 % - L'extension des parkings vélos et parkings dédiés aux motos sera planifiée
- le plan local de stationnement sera amplifié au travers de l’offre réservée
aux habitants toulousains à travers l’abonnement préférentiel résident intégrant les parkings en ouvrage.
- une société publique locale (à 100 %) sera créée pour gérer le stationnement et ses infrastructures. L’objectif est celui d’une maîtrise publique et réactive de l’offre, de son évolution, de ses tarifs.
Au total, la proposition du candidat est chiffrée entre 6,8 et 136 M€ répartis sur toute la mandature, dont :
- entre 6,8 et 136 M€ pour l’augmentation de 60 % du nombre de places de parkings relais (4 548 nouvelles places) ;
- 120 000 € de capitalisation pour la création d’une société publique locale chargée du stationnement et détenue à 100 % par la ville.
La proposition relative à l’extension des places de parkings compris dans l’abonnement des résidents n’est pas chiffrable en l’état.
DÉTAIL
1) Parkings relais
La ville de Toulouse compte aujourd’hui 7 580 places en parkings relais près des lignes de métro, de tramway et de bus1. Augmenter le nombre de places en parking relais de 60 % revient à créer 4 548 nouvelles places.
Selon un consultant en solutions de mobilité2, le coût de construction d’une place de parking auto est de 1 500 à 2 500 € en surface et de 15 000 à 30 000 € en souterrain couvert. Le candidat ne précise pas quelle solution sera privilégiée.
Le coût de construction de 4 548 nouvelles places de parking relais représente entre 6,8 M€ et 136 M€ répartis sur toute la mandature. La charge du financement reposera soit sur la ville de Toulouse soit sur le syndicat mixte des transports toulousains, dont Toulouse Métropole est l’actionnaire principal. Il n’est pas possible de définir précisément quelle proportion reviendra à la charge de la commune et de l’agglomération mais il s’agira a priori de l’essentiel des coûts.
Les coûts de fonctionnement des parkings relais sont négligeables dans la mesure où ils ne sont pas gardiennés.
2) Abonnement préférentiel
La proposition du candidat, peu détaillée, consiste a priori à priori à étendre les places de parkings comprises dans l’abonnement des résidents à des parkings en ouvrage (en souterrain couvert). Il n’est pas précisé :
- si cette extension implique la construction de nouveaux parkings souterrains ou bien à la location de parkings existants dans le secteur privé ;
- dans quelle mesure cette extension de l’offre de parkings sera répercutée sur le prix de l’abonnement des riverains et quel sera le reste à charge de la commune.
En l’état actuel, cette proposition n’est pas chiffrable.
3) Société publique locale
Le candidat propose de créer une société publique locale détenue à 100 % par la commune de Toulouse pour gérer le stationnement et ses infrastructures.
Une telle société a été mise en place au 1er janvier 2014 par la ville de Blois pour un montant de capitalisation de 120 000 € (http://lesepl.fr/contacts-epl/centre/stationeo/1804/). On peut estimer que le coût de création d’une société publique locale à Toulouse sera du même ordre, soit 120 000 € pour la capitalisation. Cela ne prend pas en compte les coûts de fonctionnement de la société dans la mesure où il est impossible de savoir à quelle hauteur elle pourra s’autofinancer grâce aux recettes de stationnement.
Au total, le coût de la proposition est estimé entre 6,8 et 136 M€ répartis sur toute la mandature.
