Enfance et vie scolaire 12/03/2014

Rénover les écoles et créer des cours vertes

candidats-photo-Keller

Fabienne
Keller (UMP)

1/5précision de la proposition
  • COÛT SUR LE MANDAT
    21,8
  • MAX28,7 MIN15,0
  • 2/5 fiabilité du chiffrage

PROPOSITION

Accélérer les rénovations d’écoles et créer des cours vertes (arbres et gazon).

ARGUMENTAIRE DU CANDIDAT

Pour nous les enfants sont prioritaires. Nous voulons agir dans les lieux qui leurs sont dédiés : écoles, et crèches mais aussi améliorer l’accueil dans l’ensemble de la ville lorsqu’ils sont avec leurs parents, comme dans les administrations, parcs et espaces publics, musées, piscines.
Agir dans l’intérêt de l’enfant, c’est agir dans l’intérêt de toutes les familles strasbourgeoises.
Proposition 3 du document A vos côtés pour vos enfants : accélération de la rénovation d’écoles et mise en place de cours vertes (arbres et gazon).

Programme de Fabienne Keller

CHIFFRAGE

Si la nature et le volume des opérations envisagées pour accélérer le rythme de rénovation des écoles et pour réaliser des cours vertes ne sont pas connus avec précision, il est néanmoins possible de formuler des hypothèses pour chiffrer la proposition de Fabienne Keller. Nous supposons ainsi que l’accélération du rythme des rénovations d’écoles serait comprise entre 10 et 20 % par rapport au rythme constaté en 2012 et 2013 et la réalisation de cours vertes donnerait lieu à la création de 1 000 m2 d’espaces verts supplémentaires en moyenne par école.
Sur la base de ces hypothèses, le chiffrage de la proposition de Fabienne Keller est évalué entre 15,0 € et 28,7 M€ au cours de la mandature. Dans la mesure où l’aménagement des écoles entre pleinement dans le champ de compétence de la ville de Strasbourg, seuls des cofinancements modestes en provenance d’autres collectivités publiques pourraient être mobilisés.

L’impact en fonctionnement est différent pour les deux volets de la proposition. L’entretien des espaces verts générera des coûts supplémentaires, même modestes, tandis que la rénovation des écoles diminuera les dépenses d’énergie à la charge de la ville.

DÉTAIL

Fabienne Keller propose de nouveaux investissements dans les écoles de la ville de Strasbourg en s’appuyant sur deux projets distincts :
- la mise en place de « cours vertes », c’est à dire la création d’espaces verts supplémentaires dans les cours de récréation des écoles ;
- l’accélération de la rénovation d’écoles, c’est-à-dire les coûts correspondant à l’extension, la restructuration, la mise en sécurité ou la rénovation de l’enveloppe du bâtiment (façades, toiture).

La mise en place de « cours vertes » dans les écoles

Fabienne Keller prend l’engagement de mettre en place des « cours vertes ». À ce stade, le nombre d’écoles concernées n’a pas été annoncé. Le chiffrage proposé repose sur la réalisation d’une moyenne de 1 000 m2 (soit 0,1 ha) d’espaces verts par cours d’école pour l’ensemble des établissements scolaires du premier degré de la ville. Strasbourg compte 114 écoles primaires et élémentaires. Cette hypothèse est conventionnelle dans la mesure où les espaces disponibles au sein des établissements ne sont pas connus et qu’ils peuvent fortement varier entre les écoles situées en centre-ville et celles situées dans les quartiers périphériques.

Le coût d’un m2 d’espace vert est estimé à partir des prix d’ordre (c’est à dire les prix utilisés pour chiffrer les projets d’aménagement) fournis dans le cadre du projet d’extension du réseau de tramway (et plus spécifiquement de l’extension sud de la ligne A dont le chiffrage a été réalisé en 2012 par le cabinet Getas / Peter pour le compte de la CUS). Pour l’extension du réseau de tramway, le prix d’un m2 d’espace vert est estimé à 24 € HT et le prix d’un arbre à 787 € HT en moyenne par unité.

La réalisation de 114 000 m2 (11,4 ha) d’espaces verts dans les cours d’école et l’installation de 3 arbres supplémentaires par école peuvent alors être estimées à 3,0 M€ sur la durée de la mandature. Une marge d’erreur de 20 % est établie pour tenir compte de l’incertitude sur la surface concernée et des variations éventuelles de prix.

Cette mesure aura un impact sur les dépenses de fonctionnement de la ville, lié au coût d’entretien des espaces verts créés. Cet entretien pourra être réalisé par le personnel communal des écoles, par des agents en charge des espaces verts ou bien encore confié à une entreprise privée. En raison de l’incertitude sur les modalités de cet entretien, cet effet n’est pas chiffré.

Accélération de la rénovation des écoles

La construction et la rénovation des écoles sont à la charge de la municipalité qui dispose d’une compétence exclusive. Le chiffrage s’appuie sur les dépenses effectives pour 2012 et en 2013, issues de la décision modificative n° 3 de la ville de Strasbourg en date du 21 octobre 2013. Les dépenses d’investissement liées aux écoles ont représenté 19,3 M€ en 2012 et 22,5 M€ en 2013. Elles correspondent aux « travaux divers dans les bâtiments scolaires », à la « construction et à la rénovation des bâtiments scolaires » et aux « travaux lourds et moyens de mise en sécurité des bâtiments scolaires ».

Une accélération du rythme de rénovation comprise entre 10 % et 20 % par an aurait un impact financier de l’ordre de 2,1 M€ à 4,2 M€ par an, soit 12,6 M€ à 25,1 M€ de dépenses d’investissement supplémentaires au cours de la mandature. A titre indicatif, le coût moyen de mise en sécurité et de restructuration d’une école à Strasbourg s’élève, pour les dernières années, à 8,3 M€ et le coût de rénovation des enveloppes des bâtiments (façades, menuiseries, toiture, etc.) à 2,8 M€. Une accélération comprise entre 10 % et 20 % permettrait donc de réaliser au cours de la mandature entre 1,5 et 3 restructurations d’écoles supplémentaires par rapport au rythme constaté sous l’ancienne mandature, ou bien entre 4 et 9 rénovations supplémentaires des bâtiments.

Des cofinancements modestes sont possibles (Conseil général du Bas-Rhin en particulier) même si l’essentiel des dépenses restera à la charge de la ville. En 2012 et 2013, ces cofinancements se sont élevés en moyenne à 9 %. Un même taux de cofinancement permettrait de ramener les dépenses de la ville entre 11,5 et 23,0 M€.

L’accélération de la rénovation des écoles a des conséquences positives sur les coûts de fonctionnement. En effet, la rénovation permet d’augmenter la performance énergétique des bâtiments et donc de réduire leur consommation en énergie. Faute d’indications sur la nature et l’ampleur des travaux envisagés, cet impact ne peut être évalué.