Transports 27/03/2014

Créer trois lignes de navettes électriques

candidats-photo-Chavanat

Bruno
Chavanat (UDI)

3/5précision de la proposition
  • COÛT SUR LE MANDAT
    13,2
  • MAX13,2 MIN13,2
  • 4/5 fiabilité du chiffrage

PROPOSITION

Créer trois lignes de navettes électriques.

ARGUMENTAIRE DU CANDIDAT

Mise en place de 3 lignes de navette électriques (arrêt à la demande, Cf exemple de Bordeaux)
La création de 3 lignes de navettes électriques représente un investissement de départ de 0,8 M€.

Programme de Bruno Chavanat

CHIFFRAGE

Sur le modèle de Bordeaux, qui compte une ligne mobilisant six navettes électriques, la création de trois lignes de navettes électriques se traduirait par l’achat de 18 véhicules, soit un investissement d’environ 3,2 M€.

Le coût de fonctionnement des lignes est estimé à 2 M€ par an, dont 1,6 M€ de main-d’œuvre et 0,4 M€ lié à la location des batteries.

DÉTAIL

À Bordeaux, exemple utilisé comme référence par le candidat, la ligne de bus électriques nécessite six véhicules, qui passent à intervalle de dix minutes. Avec trois lignes prévues à Rennes, la commune devra donc investir dans dix-huit véhicules.

Coûts d’investissement

Le coût d’un minibus électrique est évalué à partir de plusieurs exemples :

- l’entreprise Gruau propose un modèle d’une capacité de 22 places pour un coût de 190 000 €. Les batteries sont louées en supplément ;
- la commune de Bayonne a procédé à l’achat en 2013 de cinq minibus d’une capacité de 22 places, pour un coût de 988 000 €, soit environ 200 000 € l’unité ;
- un véhicule OREOS 2X, leader sur le marché français, d’une capacité de 22 places, coûte 160 000 € (sans les batteries).

Les exemples disponibles montrent que le coût moyen d’un minibus électrique peut être évalué à 180 000 € environ. En prenant un coût moyen de 180 000 €, le projet du candidat représente donc un investissement de 3,2 M€ pour 18 véhicules. Le coût avancé par le candidat (0,8 M€) correspondrait donc à l’acquisition de quatre navettes seulement.

La répartition des coûts entre les différents financeurs n’est pas connue. Il est donc difficile d’évaluer le coût porté par la ville. L’État peut accorder des subventions pour l’achat de bus électriques via les aides de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME). Le taux d’aide maximum est de 30 % des coûts éligibles, plafonné à 10 000 € par bus de moins de 30 places. Le montant d’aide maximal s’élève donc à 180 000 €.

Coûts d’exploitation

Par ailleurs, le fonctionnement des trois lignes se traduira par des coûts d’exploitation qui peuvent être, en première approximation, approchée par la main-d’œuvre supplémentaire nécessaire. Le chiffrage avancé par le candidat ne prend pas en compte ces coûts de fonctionnement. En faisant l’hypothèse que chaque bus nécessite deux conducteurs pour fonctionner à plein temps (soit 36 agents), et que deux agents sont nécessaires pour l’entretien de l’ensemble des unités, la création des trois lignes se traduirait, pour un salaire moyen de 45 000 € par an, par un coût annuel de 1,6 M€. À ce coût, s’ajoute celui de la location des batteries pour un coût compris entre 1 750 € et 2 000 € par mois et par navette, soit un coût annuel de 0,4 M€ pour 18 navettes.

Au total, le coût de fonctionnement du projet s’élève à 2 M€ par an, soit environ 110 000 € par véhicule. Ce coût est cohérent avec celui des navettes de Bayonne (625 000 €  par an pour cinq navettes, soit un coût par véhicule de 125 000 €). Si ces nouvelles lignes étaient opérationnelles un an après le début de la mandature, le coût de fonctionnement complet sur la mandature (calculé sur cinq exercices) s’élèverait donc à 10 M€.